Boycott de l'intersyndicale au Comité Technique et

UNSA-CGT-CFDT-FSU vent debout contre l'absence de dialogue sociale au sein de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Au comité Technique de ce jour, le communiqué est le suivant :

"Deux points qui sont à l’ordre du jour, nous sont présentés sans aucun groupe de travail préparatoire :

- Le plan de formation 2019-2021 des agents de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pour lequel nous n’avons pas eu de groupe de travail préalable et pas d’information sur le budget alloué.

- Les astreintes et heures supplémentaires au sein de la collectivité. Cela concerne une grande partie des agents de la région (adjoint administratif à directeur, personnels logés des Établissements d’Enseignement, etc…), sur ce sujet également, aucun groupe de travail préalable n’a été réuni.

Les membres de l’intersyndicale ont donc décidé de ne pas siéger lors de ce Comité Technique pour les raisons suivantes :

Le comité technique permet de valider des décisions qui font suite à des concertations préalables et à des groupes de travail pour des sujets très importants (rappel temps de travail, action sociale, …).

Nous tenons à l’organisation de réunions de travail en amont des Comités Techniques. Votre refus d’organiser des groupes de travail préparatoires affiche votre refus de prendre en compte des considérations des personnels de la collectivité, de tronquer le dialogue social et réduire les Instances à de simple chambre d’enregistrement.

C’est donc dans l’intérêt des agents que l’intersyndicale souhaite un report de l’examen de ces dossiers, afin que des groupes de travail puissent se tenir sur le plan de formation d’une durée de trois ans et sur les astreintes et heures supplémentaires dans notre collectivité."

Pour la Commission Administrative Paritaire des catégories C :

"Lors de la dernière Commission Administrative Paritaire de catégorie C du 12 mars 2019, nous avons, sur plusieurs dossiers de prorogation de stage, obtenu la diminution du temps de prorogation demandée par l’administration pour trois collègues. Pour mémoire, le Président proposait alors de proroger leur stage pour une durée de trois mois et non de 6 mois comme demandée par l’administration. L’avis rendu par les élus et les organisation syndicales était finalement conforme à cette dernière proposition.

Vous l’aurez constaté comme nous, l'autorité territoriale a décidé de faire fi de l'avis de la CAP. L'an dernier déjà, nous avions dénoncé cet état de fait devenu récurrent et vous-même aviez été offusqué en déclarant : "mais à quoi servent les élus alors ?".

A ce jour, nous tirons la sonnette d’alarme. Les instances ne peuvent pas être à ce point bafouées et délégitimées. La récurrence de ces faits nous pousse ce jour à refuser de siéger et à en appeler au respect de la décision votée à la majorité des voix qui devrait être le maitre mot dans nos travaux.

Nous nous tenons à votre disposition pour échanger sur cette problématique sur le temps qui devait être dévolu à la Commission Administrative Paritaire de catégorie C de ce jour."