Mobilité dans les lycées
Depuis septembre 2017, la mobilité de tous les lycées se fait au fil de l'eau, mais à petit débit.
Sur le fond, l'UNSA n'était pas défavorable, à cette façon de gérer les effectifs : cela aurait pu permettre aux établissements d'avoir des postes plus rapidement, sans attendre 6 mois entre chaque mobilité. Or, force est de constater qu'il n'en est rien.
Les postes ne paraissent pas. Est-ce dû à une volonté de notre Exécutif de faire des économies sur les personnels, sans toucher au tableau des effectifs ? Ou peut-être d'un manque de personnel dans le service de la DRH qui n'arrive plus à publier les postes et à gérer les recrutements ? Ou bien les deux.
Par ailleurs que dire de la procédure de recrutement ?
S’appuyer sur un CV, une lettre de motivation pour décider d’un changement d’établissement est-il opportun ? La collectivité ne fait-elle plus confiance à la ligne hiérarchique qui évalue ses agents ? Que dire d’entretiens avec un jury composé pour partie d’agents de la collectivité (responsable d’équipe, DRH) mais aussi de personnels éducation nationale (proviseur, gestionnaire) ? La DRH a beau affirmer que c’est la Région qui choisit, en réalité elle ne fait que confirmer le choix de l’établissement…
L’UNSA ne peut cautionner cette façon de procéder et demande que la mobilité au fil de l'eau se fasse avec un barème de points pour que celle-ci soit transparente et juste pour chaque agent.
Enfin , nous avons constaté que certains postes ouverts au recrutement étaient notés "réservé déprécarisation". L'UNSA soutient évidemment la titularisation des collègues contractuels. Néanmoins, il n'est pas acceptable que des postes soient réservés de cette manière, privant ainsi les agents fonctionnaires de la possibilité de candidater.
L'UNSA condamne fermement ce procédé qu'elle juge discriminatoire et dont elle conteste la légalité. Nous avons fait part de ce point de vue à l'administration.